Bals : au bras des cavaliers à louer !
En ce moment, de nombreux bals et thés dansants sont organisés. Un nouveau métier est apparu, des hommes sont payés pour faire danser les dames seules.
Un tourbillon de danse et beaucoup de bienveillance. C'est la promesse de ceux que l'on appelle les taxis-danseurs ou taxis-boys, ces hommes dont on loue les services pour faire danser les femmes qui n'ont pas de cavalier, dans les bals et les thés dansants. "Je suis seule et c'est très agréable d'avoir des messieurs avec qui danser", explique une adepte du concept. André Godet n'est pas un danseur professionnel, mais à 71 ans il pratique la danse sans modération. "Ça fait onze ans que je suis à la retraite. On est là pour danser et faire danser", raconte-t-il. Il se rend à un repas des anciens à Mennecy (Essonne). La commune loue ce jour-là deux taxis-danseurs, 100 € chacun. Ici, comme dans tous les thés dansants, on manque de cavaliers. À 70 ans, il y a six femmes pour quatre hommes.
Danser avec les femmes qui viennent seules
Marguerite Bernier, veuve depuis 18 ans, est devenue une adepte du dancing. Elle collectionne les robes pour sortir du lot. Elle est toujours fidèle à son club où elle se sent comme chez elle. 13€ l'entrée, une boisson, des gâteaux et un taxi danseur, Alexandre. Ce dernier est employé par le club à l'année. "Je resterai bien toute l'après-midi avec lui", commente Marguerite, ravie. Impossible, car la règle imposée par la patronne est stricte : il doit danser avec les femmes qui viennent seules et ne se font pas inviter. Les taxis-danseurs sont incontournables pour ces bals du troisième âge.
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