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Attentats : les demandes de formation aux premiers secours affluent

Beaucoup de Français se demandent comment ils auraient réagi pour venir en aide de manière efficace aux blessés. D'autres regrettent d'avoir été impuissants, médusés face à la douleur et au sang. Les attaques du 13 novembre ont peut-être servi de déclic : la Fédération des secouristes français de la Croix-Blanche doit répondre à un afflux de demandes de formation aux premiers secours.
Article rédigé par Cécilia Arbona
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Formation aux premiers secours dispensée par la Croix Blanche à Evry © Radio France / Cécilia Arbona)

Fondée en 1892 à Paris, cette fédération moins connue que la Croix-Rouge a pour vocation de dispenser à tout un chacun des connaissances propres à assurer la survie de malades ou de blessés, en attendant l'arrivée d'un médecin. Depuis une semaine, le téléphone de Walter Henry, président des secouristes français de la Croix-Blanche, n'arrête pas de sonner et de vibrer : 

"On a une recrudescence des demandes, de l'ordre de 20 à 30%. Ce sont des gens qui souhaitent tout simplement se former à titre personnel pour être en capacité de réagir en cas d'accident, et notamment sur les hémorragies puisque c'est l'une des principales causes de décès." 
 

Du côté de la Croix-Rouge française, le constat est le même. Depuis les attentats de Paris, les demandes de formation sont en nette hausse. 

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Walter Henry, de la Croix-Blanche, rappelle que des initiations aux gestes qui sauvent sont proposées à l'école, en CM2, et au collège pour les élèves de 3ème. Mais le secouriste estime qu'il faut aller plus loin : la formation aux premiers secours devrait par exemple être "systématique" pour les candidats au permis de conduire, selon lui.

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