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Assurances : ivre au volant, vous n'êtes plus couvert

Les conseils pour un réveillon sans danger se multiplient. A leur tour, les assureurs rappellent que la conduite en état d’ivresse peut se révéler aussi dangereuse que coûteuse. En clair : un conducteur en état d'ébriété n'est pas couvert par son assurance.
Article rédigé par Dominique Loriou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les indemnisations peuvent être annulées en cas de conduite en état d'ivresse © MaxPPP)

Au moment de la Saint-Sylvestre, il n'est pas inutile de rappeler les dangers de l'alcool au volant. Les Français ne sont pas toujours bien conscients des risques encourus s'ils décident de reprendre le volant après un repas bien arrosé. Un comportement qui peut coûter cher du côté des assurances.

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En France, il est interdit de conduire avec plus de 0,5 g d'alcool par litre de sang pour les conducteurs expérimentés (permis obtenu depuis plus de trois ans, deux ans si 2 ans si l'obtention a été précédée d’un apprentissage par conduite accompagnée) ou 0,2 g pour les personnes titulaires d'un permis probatoire.

Ces taux sont connus de tous, en revanche ce que l'on sait un peu moins c'est ce qui peut se passer avec l'assurance en cas d'accident en état d'ivresse. Stéphane Pénet, de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) rappelle que les indemnisations concernent toutes les victimes non conductrices, même si le conducteur était en état d’ébriété. En revanche, pour le contrevenant, c’est autre chose.

"Le conducteur se retrouve en faute et il ne sera pas couvert par les contrats, aussi bien sur ses dommages corporels que sur ses dommages matériels"

Alcool au volant et assurances ne font pas bon ménage : un reportage de Dominique Loriou

Et ce qui vaut pour l'alcool vaut aussi pour la conduite sous l'emprise de stupéfiants.

Pour que la fête ne soit pas gâchée, il existe des solutions, mais il est nécessaire de les prévoir à l’avance. Les précautions passent par l’hébergement sur place, les transports en commun, les taxis, le covoiturage. Stéphane Pénet, de la Fédération des sociétés d'assurances, rappelle aussi que "l’on peut se mettre d’accord avec quelqu’un qui ne boira pas pour se faire raccompagner. Ce que l’on prévoit peut éviter tous drames."

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