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ArcelorMittal : 1.400 départs "volontaires" en France

Jeudi dernier, le groupe sidérurgique avait annoncé un plan de suppressions de 9.000 emplois administratifs dans le monde. La France n'y échappera pas. Et devrait voir disparaître 1.400 postes. Des départs volontaires uniquement, assure la direction.
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Le chiffre était très attendu. Depuis qu'ArcelorMittal, le numéro un mondial de l'acier, avait annoncé, jeudi dernier, qu'il supprimerait 9.000 postes administratifs, dont 6.000 en Europe, il ne manquait plus qu'un chiffre : celui des suppressions en France. Il y en aura 1.400, a annoncé le directeur général France, Daniel Soury-Lavergne, après une réunion avec les sydnciats.

1.400 départs donc. Au premier trimestre 2009. Et uniquement des départs volontaires dans ce que l'entreprise appelle les secteurs non productifs, c'est-à-dire les “fonctions corporate, administratives et support --achats, commercial, gestion”.
_ 1.400 départs, sur un effectif de 6.000 personnes : il va falloir se décider. Car Daniel Soury-Lavergne l'a répété : les suppressions ne passeront que “strictement par des départs volontaires”.

Lors de la réunion avec les syndicats, la direction a également proposé de discuter d'un accord de groupe qui définira l'organisation des départs et assurera un “traitement équitable” de chaque salarié concerné à travers des “mesures d'accompagnement du volontariat”.

Guillaume Gaven, avec agences

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