Cet article date de plus de six ans.

Après Griezmann, le carnaval de Dunkerque rattrapé par la polémique du "blackface"

Des internautes réclament l'annulation d'un événement intitulé "La nuit des Noirs", qui doit se tenir le 10 mars dans la cité nordiste.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Photo de l'affiche annonçant la "50e nuit des Noirs". (LES NOIRS)

"La nuit des Noirs", une soirée organisée tous les ans pendant le festival de Dunkerque, est rattrapée par la polémique autour du "blackface", cette pratique ancienne qui consiste à se grimer en Noir et aujourd'hui dénoncée par les associations antiracistes.

Depuis quelques jours, une affiche annonçant la "50e nuit des Noirs", qui doit se tenir le 10 mars dans la cité nordiste, fait le tour des réseaux sociaux. On y voit trois hommes portant des colliers d'os, le visage peint en noir et le tour des lèvres maquillé en rouge. De nombreux internautes demandent l'annulation de cet événement qu'ils jugent raciste. 

Face à la pression, "les Noirs" ont fermé leur compte Facebook, qui avait été pris d'assaut. "On en avait marre de se faire insulter", explique Pierre Vaillant, l’un des organisateurs, au Parisien. Pour lui, il est hors de question d'annuler l'événement. "Vous voulez rire ? A Dunkerque, on n’annule pas une fête des carnavaleux. Ce que l’on a à répondre aux accusations de racisme ? Que chaque année, on a des amis noirs qui participent à la fête et que tout se passe très bien", lâche-t-il.

Interrogée par le quotidien, la mairie de Dunkerque, également prise à partie par les militants antiracistes, explique ne pas être l'organisatrice de cet "événement géré par des particuliers".

Ces derniers jours, une autre affaire de "blackface", impliquant Antoine Griezmann, avait éclaté. L'international français avait posté une photo de lui grimé en joueur de basket noir avec une perruque. Face à la polémique, il a dépublié l'image et présenté ses excuses.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.