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Marche contre l'antisémitisme : Marine Le Pen ciblée par des membres de Golem, un collectif de jeunes juifs de gauche, dans le cortège parisien

Les slogans "Le Pen casse-toi ! Les juifs ne veulent pas de toi", ou encore "Nous, on dégage les fachos" ont été scandés par les militants de ce collectif dimanche, avant le début de la marche contre l'antisémitisme à Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des membres du collectif juif de gauche Golem tentent d'empêcher Marine Le Pen de participer à une marche contre l'antisémitisme à Paris, le 12 novembre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Des tensions dans le cortège parisien. Un groupe de militants d'une organisation juive de gauche, Golem, a brièvement essayé de s'opposer à la participation de Marine Le Pen à la marche contre l'antisémitisme, dimanche 12 novembre, avant d'être contenu par la police.

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Les slogans "Le Pen casse-toi ! Les juifs ne veulent pas de toi", ou encore "Nous, on dégage les fachos" ont été scandés par les militants de ce collectif composé de jeunes juifs de gauche. "Nous voulons faire en sorte que les antisémites n'aient pas leur place ici. L'extrême droite antisémite n'a rien à faire dans une marche contre l'antisémitisme", a justifié Jonas Pardo, l'un des membres de Golem, lors d'un micro tendu capté par un journaliste de L'Obs

"Cordon républicain"

"Nous sommes exactement là où nous devons être", a déclaré de son côté la cheffe de file des députés du Rassemblement national, quelques minutes avant le début de la marche contre l'antisémitisme sur l'esplanade des Invalides. Marine Le Pen, dont la présence dans ce cortège est contestée par la gauche et la majorité en raison du passé antisémite de son parti, a estimé qu'il s'agissait de "petite politique politicienne". 

Les partis de gauche Europe Ecologie-Les Verts, PS et PCF ainsi que des associations de défense des droits humains et des organisations de jeunesse ont quant à eux choisi de s'afficher derrière une banderole commune "contre l'antisémitisme et tous les fauteurs de haine et de racisme", dans une démarche de "cordon républicain" face à l'extrême droite.

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