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Anniversaire en demi-teinte pour la loi handicap

Il y a trois ans jour pour jour, le 11 février 2005, la loi pour l'égalité des Droits et des Chances des personnes handicapées était promulgée. Mais malgré des réussites, les problèmes demeurent.
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Troisième anniversaire d'une loi pour changer la vie des personnes handicapées. Le 11 février 2005, la loi pour l'égalité des Droits et des Chances des personnes handicapées était promulguée.

Sa mesure la plus spectaculaire, la création d'une maison départementale du handicap dans chaque département. Cette structure de type guichet unique permet de simplifier les démarches administratives des personnes handicapées. Toutes les administrations impliquées y sont représentées.
Mais trois ans après, toutes ces structures ne sont pas encore construites. Et celles qui le sont, souvent très sollicitées, ont du mal à répondre à toutes les demandes.

Deuxième mesure majeure de la “loi handicap”, une prise en charge financière pour compenser les dépenses dues au handicap. Mais là encore, nombreux sont ceux qui doivent se battre.

Côté embauches, des progrès restent à faire. Les mentalités évoluent sur la parité et sur la diversité, mais le handicap n'est pas encore suffisement accepté.

Et la FNATH, la“ fédération des accidentés de la vie”, souligne que de nombreuses entreprises préfèrent “s'exonérer” de leurs obligations d'emploi. Le taux de chômage des handicapés reste deux fois plus élevé que la moyenne.

L'accessibilité progresse aussi difficilement. La FNATH dénonce des “diagnostics de piètre qualité”.

Une conférence nationale du handicap doit se tenir au printemps. Et le 29 mars prochain, le collectif “Ni pauvre, ni soumis”, qui regroupe une quarantaine d'associations, appelle à une manifestation en direction du palais de l'Elysée.

Grégoire Lecalot, avec agences

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