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Aides au transport : les pistes de travail du gouvernement

Le gouvernement devrait instaurer deux types d'aide au transport domicile-travail des salariés : remboursement partiel des abonnements par les employeurs pour les transports en commun et aide forfaitaire facultative pour les déplacements en voiture.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS / Benoit Tessier)

La ministre de l'Economie Christine Lagarde a déclaré dimanche au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro que le gouvernement travaillait à ce schéma, confirmant une information du Journal du Dimanche. François Fillon avait évoqué cette idée d’aide aux transports en juin dernier. L’objectif était alors d’apporter une réponse à la flambée du prix du carburant. Matignon avait donné jusqu'au 15 septembre aux partenaires sociaux pour se concerter sur le sujet. Mais le premier ministre pourrait rendre son arbitrage dès aujourd’hui à l’université d’été de l’UMP à Royan ou dans les prochains jours.

Selon les informations publiées dans le JDD, deux types d'aides sont à l’étude.

  • le remboursement de 50% des cartes de transport. Ce dispositif déjà en place en Ile de France pourrait être étendu pour tous les salariés qui utilisent les transports en commun en France. Cette aide des entreprises et de l'Etat serait également exonérée de charges sociales.

  • une prime annuelle de 200 euros par salariés. Sur la base du volontariat, les entreprises pourront aider leurs salariés obligés d'utiliser leur voiture alors que les prix des carburants flambent, en leur versant à chacun cette somme exonérée de charges sociales et fiscales.

    C'est cette deuxième mesure qui suscite le plus de critiques aussi bien de la part des syndicats de salariés que des organisations patronales.

    Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière s'est dit "à moitié" satisfait" par le projet gouvernemental. "Là où ça ne va pas, (...) c'est sur la partie transport
    individuel. D'abord parce que ce serait facultatif: c'est l'employeur qui déciderait selon son bon vouloir s'il accorde ou pas cette prime", a dénoncé Jean-Claude Mailly. "Nous, ce que nous demandons, c'est une prime de caractère obligatoire", a-t-il souligné. En outre, a noté le responsable syndical, "200 euros, c'est un
    peu court, il faut que ça soit plus élevé".

    Edwige Coupez

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