Africains, Maghrébins et Asiatiques victimes d'un "déni de francité"
Selon cette étude, "plus de 50 % des immigrés originaires d’Afrique qui ont obtenu la nationalité française pensent qu’on ne les perçoit pas comme Français". Un constat en contradiction avec leur sentiment personnel d’appartenance à la France, puisque eux-même sont et se sentent français.
Une situation de "dissonance" identitaire pour reprendre le terme des chercheurs qui ne s'améliore pas avec le temps "en particulier parmi les personnes d’origine extra-européenne: près d’un descendant d’immigrés originaires des pays du Sahel est concerné contre "seulement un tiers parmi les immigrés de même origine".
Un "déni de francité" qui "témoigne des résistances de la société française à intégrer certains descendants d’immigrés pourtant nés en France". Une étude qui contredit la théorie assimilationniste "disant que les immigrés sont victimes de stigmates mais qu'ensuite ça passe. Non, ça ne passe plus" assure Cris Beauchemin, chercheur à l'Ined, l'un des auteurs de cette étude.
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