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Marseille : Jean-Claude Gaudin entendu par les enquêteurs au sujet du temps de travail des employés municipaux

Le maire LR de Marseille a été entendu pendant sept heures dans le cadre d'une enquête ouverte pour "faux, usage de faux, recel et détournement de fonds publics".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le maire de Marseille, Jean Claude Gaudin, le 28 juin 2018, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (THEO GIACOMETTI / HANS LUCAS / AFP)

Jean-Claude Gaudin a été entendu par les gendarmes, mardi 3 juillet, dans le cadre de l'enquête du parquet national financier sur le temps de travail des employés municipaux, a indiqué la ville de Marseille, confirmant une information de La Provence. Le maire LR de Marseille a été entendu pendant environ sept heures dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, dans le cadre d'une enquête ouverte en janvier 2017 par le parquet de Marseille pour "faux, usage de faux, recel et détournement de fonds publics".

L'enquête portait initialement sur le temps de travail des employés du Samu social de la cité phocéenne, où un système de faux pointage aurait été mis en place, permettant apparemment à certains employés de gonfler le total de leurs heures travaillées. Selon les révélations du Canard enchaîné et de Marsactu, ce système aurait permis de détourner près de 5 millions d'euros d'argent public depuis 2010. Les employés du Samu Social ont toujours maintenu que ce système était parfaitement connu de la mairie.

"Un peu stupéfait"

Le maire LR Jean-Claude Gaudin a, de son côté, toujours nié avoir été au courant de ce système, se disant même "un peu stupéfait" lors de ses vœux à la presse le 22 janvier. Les auditions de mardi ont concerné Jean-Claude Gaudin ainsi que son directeur de cabinet, Claude Bertrand. Tous deux étaient assistés de leur avocat. 

Les investigations auraient depuis été élargies au fonctionnement d'autres services municipaux, selon Mediapart et Marsactu, un site d'investigation local. Mais cela n'a jamais été officiellement confirmé par le PNF, qui s'est encore refusé à tout commentaire mardi, comme depuis le début de cette enquête. 

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