Procès des sondages de l'Elysée : forcé de témoigner, Nicolas Sarkozy assure avoir "toujours répondu aux convocations"
Face aux quelques journalistes présents, Nicolas Sarkozy n'a cependant pas explicitement confirmé sa présence au tribunal le 2 novembre.
"Les forces de l'ordre sont assez occupées, elles n'ont pas besoin de s'occuper de moi, j'ai toujours répondu aux convocations qui m'ont été faites. (...) Il ne faut pas de polémique, il faut simplement du droit." Interrogé par BFMTV à Lyon (Rhône) mercredi 20 octobre en marge d'une séance de dédicaces, l'ancien président a réagi au mandat d'amener décidé pour l'obliger à témoigner au procès des sondages de l'Elysée.
Face aux quelques journalistes présents, Nicolas Sarkozy n'a cependant pas explicitement confirmé sa présence au tribunal le 2 novembre. "Je ne réponds pas aux provocations (...) Il faut être plein de sang-froid, ne pas passionner, ne pas énerver les choses. Il y a une Constitution, il y a des lois et il faut les respecter, c'est la seule chose que je demande", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
"On sait parfaitement me trouver et donc n'alimentons pas le cirque médiatique."
Nicolas Sarkozyinterrogé par BFMTV
Selon la Constitution, le chef de l'Etat est couvert par une immunité pénale pour les actes accomplis au cours de son mandat, mais le texte suprême "ne fait nullement obstacle à ce qu'un ancien président soit entendu en qualité de témoin", a rappelé Benjamin Blanchet, le président du tribunal correctionnel de Paris. Mais le tribunal considère que le témoignage de Nicolas Sarkozy "est effectivement (...) nécessaire à la manifestation de la vérité".
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