En déplacement dans le Var, lundi 1er mars, Gérald Darmanin a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, après sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, dans l'affaire des "écoutes". "Je ne commente par définition jamais des décisions de justice, mais chacun sait l’affection, le respect que j’ai pour Nicolas Sarkozy, qui a été un grand président de la République, qui en ces temps difficiles a évidemment mon soutien, mon soutien amical", a-t-il déclaré. Une intervention qui perturbe jusqu’à certains ministres. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, invitée sur Franceinfo mardi matin, s'est montrée bien embarassée pour y répondre.Un ministre qui cultive sa liberté de paroleChez Les Républicains, personne ne semble choqué par ces paroles. Mais dans le reste de l’opposition, à gauche ou à droite, certains dénoncent un mélange des genres qui foule au pied l’indépendance de la justice à des fins politiques. Ces derniers temps, le ministre cultive sa liberté de parole, en débattant par exemple face à la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen ou en critiquant la politique du maire écologiste de Lyon (Rhône). De son côté, l'Élysée n'a pas fait de commentaires.