"Derrière cette affaire, c'est le premier tour de l'élection présidentielle qui se joue", analyse sur franceinfo Jean-Christophe Galien, spécialiste en communication politique, professeur associé à la Sorbonne."S'il était renvoyé en correctionnelle, il ne pourrait pas être jugé avant la présidentielle. Mais par contre c'est la défaite assurée au premier tour. C'est l'enjeu majeur de cette information […] si tant est qu'il gagne la primaire de manière régulière.""C'est un mauvais coup […] mais pour ce qui concerne la primaire, cela aura peu d'effet négatif", précise Jean-Christophe Galien. "La décision du juge doit tomber avant le premier tour de la primaire de la droite. Les sondages ne le donnent pas favori. On a presque une messe qui est dite."Pour les adversaires de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, le positionnement est délicat. "Ils sont gênés […] On ne peut pas imaginer que les cadres du parti ne savaient pas." "D'ores et déjà, il y a un contrôle assez fort sur les investitures pour les législatives de l'année prochaine. On a une cuisine politique qui ne favorise en rien l'expression libre. Ils sont un peu contrôlés. L'élection même à l'intérieur de la primaire est largement maîtrisée." Jean-Christophe Galien, spécialiste en communication politique : "pour ce qui concerne la primaire, cela aura peu d'effet négatif" écouter