"Les équipes sontsur le terrain dans les entreprises qui nécessitent des contrôles à la suite dudéclenchement de l'affaire de la viande de cheval" , a indiqué lundi unresponsable du service de la répression des fraudes. Des agents de la DGCCRF ont en effet inspecté plusieurs entreprises dans le cadre de l'affaire de la viande de cheval, dont le siège de Comigel à Metz et celui de Spanghero.Le président del'Association des industries agroalimentaires, Jean-René Buisson, a nié touteresponsabilité. " La traçabilité des produits alimentaires n'est pas remiseen cause dans cette affaire; nous avons mis en place le meilleur système aumonde depuis la crise de la vache folle " , a-t-il affirmé, tout enadmettant qu'il fallait* " améliorer le maillage de nos contrôles "* .Les produits desdistributeurs Carrefour et Casino retirés des rayons français car susceptiblesde contenir de la viande de cheval en lieu et place de viande de bœuf ne sontpas commercialisés hors de France, ont indiqué lundi ces enseignes. Enrevanche, des lots de lasagnes bolognaises Picard ont été retirés des rayons enBelgique dès mercredi dernier par l'enseigne spécialisée dans les produitssurgelés.Circuit complexe decommercialisationAutant d'arguments insuffisants pourl'association de consommateurs CLCV qui a publié un communiqué ce lundi. " Alorsque, pour des raisons de rentabilité financière, les filières agroalimentairessont toujours plus complexes et internationalisées, il est indispensable queles mesures de contrôle et de traçabilité soient adaptées et considérablementrenforcées " , a souligné l'association, qui va aussi porter plainte "dès que les premiers éléments d'enquête seront disponibles ".En effet, les principaux concernéspar cette affaire affirment tous avoir été trompés par leurs fournisseurs. L'enquête menée en France par la DGCCRF a déjà d'ailleursmis en lumière un circuit complexe de commercialisation de cette viande.Le gouvernement a convoqué l'ensemble de la filière professionnellelundi à 16H30 pour tenter d'y voir plus clair.