SNCF : plan anti-fraude sur les TER
Tout autre chose maintenant, avec la SNCF qui se lance dans la chasse aux fraudeurs. De plus en plus de voyageurs achètent bien leur billet de train mais ne le compostent pas. Ils préfèrent risquer l'amende. Pour limiter les infractions, la validité des billets de TER et d'Intercité est passée, depuis ce matin, de deux mois à une semaine.
Dans ce TER breton, qui a acheté son billet? Et qui l'a composté ? Sûrement pas tout le monde, cela ne plaît pas du tout a la SNCF. Résultat : fini ces billets valables deux mois. Dorénavant, ce sera une semaine.
Quand j'étais étudiant, je prenais des TER. C'était bien de prendre plusieurs billets d'avance. Si jamais on n'a pas envie de prendre le train cette semaine-là, vous reportez à la semaine d'après.
Certains usagers achetaient un billet sans le composter au risque de prendre une amende de 25 euros. Les fraudes représentent près de 500 millions d'euros par an de manque à gagner. Même quand les contrôleurs verbalisent, le taux de recouvrement est infime. Dans les TER, seulement 11% des PV sont effectivement réglés.
Le fraudeur commet un délit et quand il se fait contrôler il déclare une fausse identité. Cela rend impossible le recouvrement de l'amende.
La SNCF prépare un grand plan anti-fraude. Pour mieux identifier l'adresse des fraudeurs, et mieux les dissuader, le prix des amendes pourrait s'envoler.
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