Silicon Valley : rencontre avec les entrepreneurs français

François Hollande retrouvera en Californie une vieille connaissance : Carlos Diaz, le fondateur du mouvement des "Pigeons", ces chefs d'entreprise qui avaient protesté et obtenu gain de cause contre un relèvement des impôts jugés excessifs. Il est installé aujourd'hui aux Etats-Unis et rencontrera F. Hollande.

Dans un mouchoir de poche, en Californie, les grands noms de la nouvelle technologie. Une concentration unique au monde entre Palo Alto et San Francisco. Dans ce restaurant quelques Français installés dans la Silicon Valley. Ils rencontreront François Hollande et voilà ce qu'ils lui diront.

On paie beaucoup d'impôts ici ce n'est vraiment pas un paradis fiscal.

Carlos Diaz dira donc au Président qu'il est tout sauf un évadé fiscal. Son point de vue sera écouté, il est le fondateur du fameux mouvement des Pigeons. Une fronde née sur Facebook fin 2012 contre la politique fiscale de F. Hollande. Mais Carlos expliquera surtout pourquoi la Silicon Valley est aujourd'hui un passage obligé pour gagner sa place parmi les géants de l'Internet.

Est-ce que la France veut de ses entrepreneurs car elle a des talents. Si elle le veut, il faut qu'elle les laisse jouer sur un terrain international et qu'elle n'essaie pas de forcément les garder sur son territoire français.

Lui aussi rencontrera le Président, c'est un investisseur français aux reins solides installé à San Francisco. Son métier est de repérer les start-up prometteuses. Cette jeune femme lui propose d'investir dans ce jouet interactif. Avec F. Hollande, il souhaite parler flexibilité du travail.

Le jour où les Français comprendront qu'être capable de débaucher des gens ça permet de les embaucher très vite. Ici, je peux embaucher quinze personnes demain car je peux les débaucher le lendemain.

Des entrepreneurs attirés par le modèle américain, par le dynamisme de la Silicon Valley, mais soucieux de l'avenir de la France.