Ségolène Royal : son avertissement dans "Paris-Match"
En France, le coup de tonnerre de Ségolene Royal. Depuis son arrivée à Matignon, Manuel Valls a décrété la fin des couacs. Eh bien, la nouvelle ministre dit ses 4 vérités dans Paris Match. Elle critique ses collègues, dénonce le mépris et même le machisme dont elle serait l'objet.
A peine revenue au gouvernement, Ségolene Royal lance un avertissement.
Dans un entretien à "Paris Match", la ministre de l'Ecologie commence à régler ses comptes. Elle dénonce les boules puantes, la condescendance, le mépris de certains ministres et défend sa nomination, sa réhabilitation, dit-elle.
Elle s'en prend à ses deux collègues de Bercy. Michel Sapin avec qui elle est en désaccord sur l'écotaxe, et Arnaud Montebourg, dont elle critique la position sur Alstom. Contrairement au ministre de l'Eonomie, elle défend General Electric.
Des critiques qui lui valent immédiatement un rappel à l'ordre.
Il n'y a pas de réussite dans un gouvernement, sans une solidarité gouvernementale et une cohérence de son action. Je le rappelle et c'est tout simple.
Ségolène Royal rectifie elle-même le tir dans la foulée, affirmant que ses propos ont été déformés. Dans le dossier Alstom, elle n'aurait pas de préférence, quant à ses relations avec ses collègues du gouvernement.
Je ne peux pas laisser dégrader, ni mon travail ministériel, ni le sérieux, ni la solidarité de ce gouvernement entre ministres, qui sont en plus deux amis, Arnaud et Michel, avec qui je travaille bien.
Elle n'a pourtant pas dit son dernier mot. A l'Assemblée, trois heures plus tard, On est dans un gouvernement libre.
C'est la première ministre à tester la cohésion du gouvernement.
Bonsoir Jeff Wittenberg, vous êtes en direct à l'Elysée. Y a-t-il eu recadrage de Ségolène Royal par François Hollande ou par Manuel Valls ?.
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