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Sécurité sociale : combler le déficit

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Article rédigé par franceinfo
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Il y a un an, Frédéric a retrouvé un travail grâce a la location de véhicule.

Il continue de bénéficier de l'aide de l'association.

On va maintenant parler d'un serpent de mer, le déficit de la Sécu. Marisol Touraine a annoncé un large plan d'économies. On le détaillera dans un instant avec Valéry Lerouge. Revenons d'abord sur une mesure qui fera certainement du bruit. La ministre de la Santé souhaite que certains médicaments soient vendus a l'unité pour éviter le gaspillage et le stockage. Qu'en pensent les pharmaciens et les patients.

Ces comprimés achetés ce matin risquent de finir à la poubelle. En France, près de la moitié des médicaments prescrits ne seraient pas consommés.

On a trop de boîtes et de plaquettes dans nos placards. Et qu'on ramène jamais a la pharmacie.

Les antibiotiques, on jette les derniers de la boîte.

Il semble logique de délivrer la quantité de médicaments nécessaire. Mais les pharmaciens disent que ce serait compliqué et risqué.

Il faudrait une notice par comprimé ! Un blister, un numéro de lot, une date de péremption. Il faurdait avoir tout ça pour chaque comprimé, pour être certain qu'on donne l'information au patient.

Pour les pharmaciens, d'accord pour la chasse au gaspi, la vente à l'unité n'est pas la priorité.

D'abord vérifier que les conditionnements sont adaptés. Il faut peut être que les firmes pharmaceutiques les modifient. Travailler avec les médecins pour voir les habitudes de prescription. Quand je prescris 8 jours, c'est 8 jours, pas une semaine.

L'Angleterre a généralisé la vente au cachet près depuis des années. Ce pharmacien londonien replace le nombre de plaquettes nécessaires dans une nouvelle boîte, et remet une étiquette avec prescription et date de péremption.

Le gouvernement fait beaucoup d'économies. Il peut ainsi les utiliser ailleurs, comme à l'hôpital.

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