Seconde Guerre mondiale : après le Débarquement du 6 juin
Bref, la grande fête populaire n'est pas terminée.
Prolongeons ce soir ce rappel historique avec les jours qui ont suivi le Débarquement du 6 juin.
Utah Beach, 8 juin 44, les balles ne sifflent plus. Les colonnes de renforts débarquent, les mêmes barges qui, 48 heures plus tôt, déposaient des combattants ramènent maintenant des blessés. Rassembler les forces, vérifier le matériel, profiter des quelques heures de calme car l'offensive doit reprendre. Ce sont les plans des Alliés: Bayeux est tombée mais il faut prendre Caen, la grande ville qui verrouille l'accès aux terres normandes. Cela devait être fait dès le 6 juin mais les rares divisions SS disponibles y sont massées et les bombardements intensifs n'y feront rien. Il faudra 7 semaines de combats acharnés pour libérer la ville, ou ce qu'il en reste. Au sol, les soldats alliés se découvrent deux ennemis supplémentaires: le premier s'appelle Tigre. Le voici, un monstre blindé. Il faut dix chars alliés pour en venir à bout. L'autre ennemi, c'est le bocage. Chaque haie, chaque Chemin peut abriter des Allemands embusqués. Côté allemands, justement Rommel cherche des soldats. 150.000 soldats sont dans le Pas-de-Calais mais Hitler refuse de les faire bouger, il s'attend à un autre débarquement de plus grande ampleur. ChurchiIl est le premier à fouler le sol normand. Le 14 juin, c'est une haute silhouette qui retrouve sa terre. A Londres, c'était une voix. A Bayeux, c'est un visage et un message. "Nous continuerons la guerre jusqu'à ce que la souveraineté de chaque pouce de territoire français soit rétablie". La victoire est encore loin. Ce jour-là, la bataille des plages se termine, pas la bataille de Normandie, qui va durer 8.
C'est au moment de ces célébrations historiques que Jean-Marie Le Pen, a tenu des propos sur plusieurs personnalités qui ont suscité de nombreuses réactions. D'abord diffusée sur le site Internet du FN, la vidéo dans laquelle il s'exprimait a été ensuite retirée. Marine Le Pen condamne la "faute politique" de son père.
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