Scolarité : une rentrée mouvementée
La rentrée des classes est un moment à part pour élèves et parents. Cette année, dans plusieurs villes, elle risque d'être mouvementée. Le ton monte sur la réforme des rythmes scolaires. L'Etat n'écarte pas un recours à la force.
Le maire de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan, mène la révolte. Les écoles de sa commune resteront fermées mercredi matin.
Il a déjà fait poser les cadenas.
Les forces de l'ordre peuvent couper la chaîne. Mais est-ce que les gendarmes vont s'occuper d'enfants de 3 à 6 ans.
Avec lui, une vingtaine de maires de l'Essonne et du Val-de-Marne. Tous refusent d'ouvrir les écoles.
Mercredi, c'est école morte chez moi.
J'ai le choix, soit je désobéis au gouvernement, ce que je fais, Soit je me mets en danger la sécurité des enfants de mes concitoyens.
La ministre de l'Education, elle, est bien décidée à faire respecter.
Les maires ont l'obligation de mettre a disposition les locaux. S'ils en le font pas ils sont en infraction avec la loi Nous demanderons alors au prefet d'appliquer la loi.
A Yerres, les enseignants ont prévu d'accueillir les enfants mercredi matin, conformément aux nouveaux rythmes scolaires. Les parents ne savent plus quoi faire mercredi.
Il y a de l'inquiétude. Si cela perdure, comment rattraper les heures de cours.
Dés écoles fermées et dés élus Ils demandent plus de temps à la ministre pour organiser cette réforme.
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