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: Vidéo Audrey Dussutour fait découvrir ses expériences sur le blob

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Durée de la vidéo : 7 min
À Toulouse, Audrey Dussutour étudie un curieux organisme, le blob, repoussant les connaissances sur l’intelligence. Brut l’a rencontrée dans son laboratoire au CNRS.
VIDEO. Audrey Dussutour fait découvrir ses expériences sur le blob À Toulouse, Audrey Dussutour étudie un curieux organisme, le blob, repoussant les connaissances sur l’intelligence. Brut l’a rencontrée dans son laboratoire au CNRS. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À Toulouse, Audrey Dussutour étudie un curieux organisme, le blob, repoussant les connaissances sur l’intelligence. Brut l’a rencontrée dans son laboratoire au CNRS.

“En réalité, le blob, il n'est pas comme nous. Il n'y a pas de filles ou de garçons puisqu'il y a 720 types sexuels. Vous savez, comme nous, on a X et Y comme chromosomes, lui, il a 720 possibilités.” Le blob est un être unicellulaire qui se trouve dans la nature. Il est notamment important pour les plantes sauvages, puisqu’il excrète des minéraux nécessaires à leur vie. Mais il est également sujet d’expériences au sein du CNRS à Toulouse. Audrey Dussutour est directrice de recherche et spécialiste du blob. Dans son laboratoire, elle démontre à quel point cet organisme repousse les limites de nos connaissances.

“Ça va aussi nous permettre de faire progresser énormément les connaissances”

Alors, la dernière expérience, c'est Antonin qui est corse et qui a voulu voir comment le blob arrivait à résoudre un problème de réseau d'autoroute en Corse”, explique la scientifique. “Et donc on peut voir les routes qu'a choisies le blob pour connecter les différentes villes corses. Alors, cette expérience, elle montre que le blob optimise ses réseaux et donc va toujours faire des réseaux qui sont peu coûteux, efficaces et si on coupe une route, il pourra toujours prendre une route alternative à l'intérieur.”

Pourtant, le blob n’a pas de cerveau ni de système nerveux lui permettant de réfléchir. “Le blob, à l’intérieur de sa cellule, il a un réseau veineux, et ce réseau veineux, il est optimisé pour transporter les nutriments, les gaz dans cette cellule géante. Et ce qu'ont fait les scientifiques, c'est comparer ce réseau à des réseaux ferroviaires actuels. Et ils ont montré que cette cellule était capable d'optimiser mieux que nous. Parce que finalement, c'est une cellule qui, depuis 1 milliard d'années, optimise son propre réseau de distribution”, détaille Audrey Dussutour. “C’est drôle et cool d'étudier le blob, mais ça va aussi nous permettre de faire progresser énormément les connaissances.

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