Médicaments en libre service
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait annoncé en janvier que des médicaments délivrables sans ordonnance, souvent non remboursés (mais pas nécessairement), seraient en libre service dans les pharmacies au cours du deuxième trimestre. Un décret est en cours de finalisation, et devrait être publié "dans un mois et demi à deux mois", selon le ministère.
Figureront dans un premier temps sur cette liste des antalgiques, des antitussifs, des médicaments ORL, dermatologiques, des spécialités indiquées en gastro-entérologie, en ophtalmologie et pour le sevrage tabagique. Proposer les médicaments en accès direct est "laissé à la liberté des industriels et des pharmaciens d'officines", a précisé Christelle Ratigner, chargée à l'Afssaps des médicaments de prescription facultative.
Ces médicaments ne seront "pas n'importe où dans la pharmacie, entre les tétines et les crèmes amincissantes", mais dans "un espace réservé de présentation", et à proximité du "conseil du pharmacien". Mme Ratigner a refusé de se prononcer sur une baisse du prix des médicaments, consécutive notamment à un conditionnement plus adapté, affirmant que ce n'est pas dans le "champ de compétence" de l'Afssaps. Lors de son annonce, Mme Bachelot avait indiqué qu'un des objectifs de cette mesure était de faire bénéficier le patient d'une baisse des prix en faisant jouer la concurrence. "Quand un produit est vendu devant le comptoir, vous pouvez plus facilement comparer les prix", expliquait la ministre.
Caroline Caldier avec agences
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