Cet article date de plus de trois ans.

Médecine : une artiste française vit avec un bras bionique

Publié
Temps de lecture : 1min
Médecine : une artiste française vit avec un bras bionique
Médecine : une artiste française vit avec un bras bionique Médecine : une artiste française vit avec un bras bionique (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Pays-de-la-Loire, V.Raynal, A.Ropert, C.Person
France Télévisions
France 2

Priscille Deborah est devenue en 2018 la première femme française à avoir été opérée, à Nantes (Loire-Atlantique) pour la pose d'un bras bionique. L'intervention l'a fait renaître, et a permis de renouer avec sa passion, la peinture. 

12 ans après sa triple amputation, les nerfs de Priscille Deborah, la première patiente française équipée d'un bras bionique, ont su retrouver leur fonction première : faire la jonction entre le cerveau et les muscles. "De plus en plus, mon cerveau a appris à l'intégrer à mon corps (…). Je n'y pense même plus, j'ai même plus l'impression de donner la commande", explique cette dernière. Depuis trois ans, Priscille Deborah peint, écrit et cuisine à nouveau. 

Une opération délicate 

Le 21 novembre 2018, l'artiste-peintre du sud de la France était opérée à Nantes (Loire-Atlantique) par un duo de chirurgiens, dont le Dr. Edward de Keating-Hart, du centre de la main de la clinique Jules Verne. L'opération, délicate, a duré plusieurs heures : il a fallu réveiller des nerfs en sommeil depuis l'amputation, et utiliser les muscles pour mettre en place une mécanique de précision. "Les nerfs qui sont dans le moignon sont toujours là, mais ils ont plus de fonction, détaille le chirurgien. Donc on prend ces nerfs, il y en a trois principaux, et on va faire un travail chirurgical où l'on va piquer des muscles restants, et on va leur dire [de se] connecter à ce nerf qui ouvre et ferme la main." Après deux longues années de rééducation, les gestes de Priscille Deborah sont désormais plus fluides et précis. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.