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Curiosity analyse son premier caillou sur Mars

Une caméra dotée d'un laser, de conception française, a permis au robot d'identifier son premier morceau de rocher sur la planète rouge.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Coronation", le premier caillou analysé par le robot Curiosity sur la planète Mars. (AFP PHOTO / NASA / JPL-CALTECH)

MARS CURIOSITY - Le robot Curiosity poursuit son exploration de Mars. Deux semaines après avoir atterri sur la planète rouge, il a pu analyser son premier caillou, lundi 20 août. Une pierre de la taille d'un poing identifiée grâce à une petite caméra de conception française. Selon la Nasa, l'expérience s'avère prometteuse.

Le robot a brièvement passé sa ChemCam (Chemistry and Camera instrument) sur un petit bout de rocher. Cette ChemCam est l'un des outils les plus importants de Curiosity et l'un des plus visibles, puisqu'il trône en haut d'un mât fixé à l'avant du robot, lui donnant un petit air de cyclope. Composé d'un laser, d'un télescope et d'une caméra, cet outil révolutionnaire d'exploration peut effectuer une première analyse des roches et des sols autour du robot Curiosity jusqu'à environ 9 mètres.

La ChemCam a passé 30 impulsions de son laser pendant dix secondes sur le caillou nommé "Coronation" (couronnement). Au fur et à mesure que le laser balaye le rocher, les chercheurs regardent si la composition du caillou change, ce qui peut indiquer la présence d'autres éléments sous la surface.

Des milliers de cibles à analyser

"C'est très encourageant. On peut s'attendre à des découvertes scientifiques importantes avec la ChemCam, qui analysera quelque milliers de cibles dans les deux prochaines années", a indiqué Sylvestre Maurice, un des responsables du projet ChemCam à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap) de Toulouse.

Pour le premier caillou, "les données reçues sont même meilleures que celles que nous avions avec les tests sur Terre", selon le chercheur de l'Irap, un des concepteurs français de la caméra, avec le Centre national d'études spatiales (Cnes).

Le robot se trouve actuellement à 12 kilomètres des pentes du mont Sharp, une montagne de 5 000 mètres de haut.

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