Lumière du jour ou horloge interne : mais qui est responsable du cocorico ?
Des chercheurs japonais affirment que les coqs savent lire naturellement l'heure, mais n'excluent pas l'influence de la lumière.
C'est un débat vieux comme le monde : le cocorico du petit matin est-il le produit de l'horloge interne du coq ou une réponse à la lumière du jour ? L'étude publiée lundi 18 mars dans la revue américaine Current Biology (lien en anglais), risque de ne pas réconcilier les tenants de l'une ou de l'autre thèse.
Car le verdict de Tsuyoshi Shimmura et Takashi Yoshimurane ne tranche pas définitivement la question : les chercheurs japonais ont conclu que les coqs savaient lire naturellement l'heure, sans toutefois exclure l'influence de la lumière.
Selon l'étude, le chant du coq lancé peu avant l'aube "est contrôlé par le rythme circadien", c'est-à-dire l'horloge interne. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l'université de Nagoya ont placé des coqs sous une lumière tamisée permanente. Les gallinacés chantaient toujours peu de temps avant l'aube, ont-ils noté.
D'autres facteurs, comme l'apparition de la lumière du jour ou le chant d'autres congénères, interviennent pour faire chanter le coq. Mais la fréquence, plus grande à l'aube, est générée par l'horloge interne, assurent les chercheurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.