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Le tramadol, un médicament anti-douleur, placé sous surveillance

Les ventes ont bondi de 30% en un an. Depuis que le Di-Antalvic a été retiré du marché, en fait. L'Agence du médicament s'inquiète d'un possible risque d'addiction - le tramadol est dérivé de l'opium.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est un puissant anti-douleur, dérivé de l'opium. Le problème, c'est que son usage prolongé peut entraîner une dépendance. Haro sur le tramadol, ce médicament qui fait fureur : les ventes ont augmenté d'environ 30% en un an. Depuis, en fait, que le Di-Antalvic a été retiré du marché.

"On avait anticipé le retrait du Di-Antalvic, le tramadol étant un médicament équivalent, en termes de puissance antalgique" , explique Nathalie Richard, la responsable du département Stupéfiants et psychotropes à l'Agence du médicament (Afssaps). Le report vers le tramadol était donc prévu.

Reste que son utilisation n'est pas anodine. Pour le Dr Richard, "il y a deux problèmes importants avec le tramadol : il peut y avoir un problème d'abus, d'effet recherché particulier, mais également un problème à l'arrêt du traitement" . De type anxiété, confusion, agitation. "Pour l'instant, en termes d'abus et de dépendance, ce n'est pas alarmant" .

Tout de même... Une surveillance spécifique sur les spécialités à base de tramadol (Tramadol, Ixprim, Topalgic, Contramal...) a été mise en place par l'Afssaps, dès l'annonce de l'arrêt de commercialisation du Di-Antalvic. Les premiers résultats sont attendus dans les prochains jours.

D'ici là, l'Afssaps incite les médecins qui prescrivent du tramadol - disponible uniquement sur ordonnance - à le faire avec modération.


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