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Infarctus : savoir identifier les signes d'alerte pour agir au plus vite

La Fédération Française de Cardiologie lance aujourd'hui une campagne sur l'infarctus, deuxième cause de mortalité dans notre pays après le cancer. 100.000 personnes sont atteintes chaque année en France. Le cœur n'est plus irrigué parce qu'une ou plusieurs artères s'obstruent. Si la maladie est connue, seulement 45 % des Français citent spontanément les signes de l'infarctus, alors qu'il faut agir très vite. Des signes pourtant très caractéristiques.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 07/05/2014 16:22

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Chaque année en France, quelque 100.000 personnes sont victimes d’un infarctus, dont 2/3 sont des hommes. Pourtant aujourd’hui, si la personne est prise en charge très vite, ses chances de survie sont très importantes. Mais curieusement, on connait mal les signes de l'infarctus et les bons réflexes à avoir. D'où une campagne d'information, baptisée "Infarctus, une question de vie", lancée aujourd'hui par la Fédération française de cardiologie.

Si vous ressentez une vive douleur au niveau de la poitrine avec une impression de serrement, d’écrasement ou de brûlure, si cette douleur irradie vers les bras et les mâchoires, vous êtes très probablement victime d'un infarctus. Dans ce cas, n'appelez pas votre médecin traitant ou votre cardiologue mais faites le 15, le numéro du SAMU. C’est le conseil du professeur Patrick Goldstein, urgentiste. "Vous avez un médecin au bout du fil, qui est un spécialiste de l’urgence et qui dans un délai très très bref va analyser votre douleur par un interrogatoire

Dans l'idéal, il faut intervenir dans un délai de deux heures maximum après la survenue d'un infarctus. Car plus le temps passe, plus le cœur souffre avec des risques de séquelles, de récidives, voir de décès.

Reportage : Bruno Rougier
_ Page web : Cécile Mimaut