Cet article date de plus de dix ans.

Twitter veut détecter vos applications pour "personnaliser" la publicité

Le réseau social américain Twitter va désormais détecter les applications installées sur les smartphones de ses utilisateurs, afin de mieux cerner leur profil et donc "personnaliser" les publicités envoyées. Face à la méfiance que l'annonce suscite, le géant américain assure qu'il ne s'agit pas d'espionner l'usage de ces applications, mais seulement leur présence.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La nouvelle idée de Twitter suscite l'indignation de nombreux utilisateurs © SIPA/Sébastien Salom-Gomis)

Certains ont reçu le petit message, d'autres non... Depuis mercredi, Twitter a commencé à prévenir ses utilisateurs de l'existence d'une nouvelle fonctionnalité pour le moins polémique. Dans ce petit message, le réseau social américain prévient qu'il détecterait dorénavant les applications installées sur le smartphone "de manière à vous fournir des contenus sur mesure susceptibles de vous intéresser ", indique Twitter sur son blog officiel. Un message d'explications a été ajouté dans la foulée (voir ci-dessous).

  (Les explications de Twitter sur la détection des applications © Capture d'écran/Twitter)
Évidemment, cette initiative a déplu à de nombreux utlisateurs, qui y voient une nouvelle manière de s'introduire dans leur vie privée et de collecter leurs données. Et ce alors même qu'Apple et Google s'engagent actuellement dans une bataille de communication autour de la sécurité en ligne.

Twitter assure de son côté que seules des listes d'applications sont collectées, et en aucun cas le contenu de ces applications ou l'usage que l'on en fait. La tactique vise en tout cas à augmenter les revenus du groupe américain, en relevant l'intérêt du service pour les utilisateurs. Et, dernier argument imparable, les utilisateurs peuvent désactiver cette fonctionnalité sur leur compte Twitter (voir photo ci-dessus). Mais encore faut-il le savoir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.