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Le succès des mini-PC

Après SFR et son EeePC, Orange va commercialiser dès jeudi un ordinateur portable miniaturisé, le "Medion Akoya Mini E1210". L'ordinateur permet de se connecter à internet via la LiveBox à domicile, ou la clé 3G+ Orange, à l'extérieur.
Article rédigé par franceinfo
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Les clients pourront acheter ce mini-PC pour 349 euros sans abonnement, dans les agences France Télécom et les boutiques Orange, ainsi que sur le site de France Télécom. Le groupe remboursera jusqu'à 150 euros en cas de souscription à une offre internet haut débit Orange ou un forfait internet "everywhere".

Les géants informatiques sont passés à l'offensive sur le marché des mini-PC portables: après le succès de l'"EeePC" d'Asus, Acer, un autre taïwanais, mais aussi le leader mondial Hewlett-Packard, viennent d'annoncer le lancement en Europe de ces ordinateurs à petit prix. Légers (en général moins d'un kilo) et de petite taille, dotés de plus de deux heures d'autonomie et à bas coût (autour de 300-400 euros), ces ordinateurs, à mi-chemin entre un téléphone multi-fonctions (Blackberry, iPhone) et un PC classique, se bousculent dans les rayons. L'américain Intel a même lancé une nouvelle famille de processeurs de faible consommation, baptisée Atom, pour ce type d'appareils.

Pourtant en début d'année, beaucoup se montraient sceptiques. Mais le succès rencontré par l'EeePC semble avoir convaincu les fabricants du potentiel de ce créneau naissant: l'ordinateur ultra-compact du taïwanais avait déjà conquis un million de clients à la fin mars, soit cinq mois après son lancement, faisant grimper Asus dans le haut du classement.

Désireux de surfer sur la vague, des distributeurs, comme Surcouf et The Phone House, ont eux aussi lancé récemment leurs propres mini-PC. "Il sera intéressant de voir ce que la bataille entre ces nouveaux acteurs va donner, surtout à la rentrée des classes et à Noël", note Isabelle Durand, analyste à l'institut Gartner. Ce marché "est amené à grandir, mais à long terme ne va-t-on pas se lasser de ces produits?", s'interroge-t-elle, rappelant que ce sont des "machines limitées qui ne viennent pas en remplacement d'un vrai PC".

Caroline Caldier avec agences

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