"Big Brother is watching" même en France. Dans son édition de jeudi, Le Monde affirme que la direction générale de la sécuritéextérieure (DGSE) a une oreille sur toutes les communications française. "La totalité de nos communications sontespionnées. L'ensemble des mails, des SMS, des relevés d'appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années ", écrit le journaliste Jacques Follorou.Cesallégations interviennent alors que l'Europe soupçonne les Etats-Unis d'espionnerdes institutions et citoyens européens. "Toutl'historique de vos communications est enregistré, stocké, gardé en mémoire ettransmis aux services de renseignements français" (Jacques Follorou du Monde)SurFrance Info , l'auteur de cette enquête explique : "Ces milliards dedonnées sont stockées dans un ordinateur très très puissant dans les sous-solsde la DGSE ". Selon Jacques Follorou, "ces données sont consultées,a posteriori, par l'ensemble des agences qui composent la communauté durenseignement (DCRI, douanes) ". Le journaliste affirme que jusqu'àprésent, on ne connaissait pas l'existence de ce "lien direct "."C'estune atteinte aux libertés individuelles et aux libertés publiques" (Jacques Follorou) Matignon parle d'inexactitudeL'entourage du Premierministre affirme que les déclarations du Monde sont "inexactes ",expliquant que "*plusieurs services font des interceptions de sécurité, DGSE,DCRI et douanes. L'ensemble de ces interceptions sont régies par la loi de C'est une décision du Premier ministre (de procéder à des interceptions)après avis de la CNCIS qui a ensuite le pouvoir de contrôler et de vérifier lesinterceptions* ".En France, selon leCentre français de recherche sur le renseignement, il y a une dizaine decentres d'écoutes. Environ 2.500 personnes, soit 40% des effectifs de la DGSE, ytravaillent.