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Vidéo "Je ne sortais plus de chez moi" : une femme raconte comment son ex-conjoint l'a traquée avec un mouchard en vente libre

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
High-Tech : le cauchemar des traqueurs en vente libre
Article rédigé par France 2 - P.Mauger, Y.Madec, F.Motila, M.Cazaux, A.Sarlat, @RevelateursFTV, X.Rousseau
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Pour retrouver la clé de votre appartement, vous pouvez utiliser un traqueur. C'est une sorte de jeton qui, attaché à votre porte-clé, permet de le géolocaliser. Mais son utilisation est aujourd’hui détournée en arme pour traquer des personnes.

Ce sont des appareils conçus pour nous aider dans notre quotidien. GPS, traceur, balise connectée, on en trouve à tous les prix sur internet, censés permettre retrouver des objets égarés ou localiser des animaux. Mais les technologies sont aujourd’hui détournées pour espionner ou traquer des femmes à leur insu. Chanel Rizzo en a été victime l’an dernier. Elle se croyait protégée de son ex-conjoint violent grâce à une procédure d’éloignement prononcé par la justice.

Des armes pour harceler

Mais il a continué à la suivre à la trace. "Je ne sortais presque plus de chez moi", se souvient-elle. Les gendarmes lui proposent de fouiller son véhicule et découvrent un GPS caché à l’intérieur. L’objet, vendu 60 euros, était relié au téléphone de son ex-compagnon.

Isabelle Pinto, avocate spécialisée dans les violences intra-familiales, reçoit de plus en plus de clients dans ce cas. Elle met en garde les femmes contre ces technologies transformées en véritable arme pour harceler.

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