Galileo enfin sur les rails
Il ne manquait plus qu'elle : l'Espagne accepte finalement de rentrer dans le rang. Après s'être opposée, hier, au compromis trouvé par les ministres des Transports de l'Union européenne, elle est revenue sur son refus. Parce que les autres ont fait un pas...
Hier soir, les ministres s'étaient mis d'accord sur le partage industriel du programme. L'Espagne doit abriter un centre au sol, tout comme l'Allemagne et l'Italie, un centre chargé du signal dédié spécifiquement à la protection civile. La première mouture du texte stipulait que le centre espagnol pourrait être qualifié d'ici à 2013. Le nouveau texte, validé, précise que les trois centres seront mis en réseau. “C'est cette précision qui a permis de lever toute ambigüité” s'est réjoui Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports.
Galileo verra le jour d'ici 2013. Déjà la semaine dernière, les ministres du Budget des 27, en plus du milliard d'euros déjà engagé, avaient décidé de financer le lancement des satellites à hauteur de 2,4 milliards d'euros.
_ C'était la seule porte de sortie envisageable. Le consortium privé a jeté l'éponge. Il n'a pas voulu investir sans garantie de retour. Cela dit, le consortium reste attaché au projet : il assurera tout de même l'exploitation de Galileo...
Prochaine étape : début 2008. L'Agence spatiale européenne doit lancer les premiers appels d'offre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.