Alcatel-Lucent : syndicats et salariés sous le choc
C'est un nouveau choc, une douleur de plus pour les salariés du groupe d'Alcatel-Lucent visés par cette énième restructuration. Depuis 2006 et la fusion des deux géants des télécommunications, pas une année ne s'est conclue sans réduction d'effectifs : 88.000 employés au tout début, quelque 72.000 aujourd'hui dont plus de 8.000 en France. La France qui paie cette fois encore un lourd tribut, avec l'annonce de la suppression de 900 postes dans le pays, soit plus de 10 % des effectifs. Il y a à peine plus d'un an, le groupe avait déjà annoncé la suppression de 1.430 postes en France.
En tout, Alcatel-Lucent a annoncé mardi la suppression de 10.000 postes à travers le monde. Selon le communiqué publié par le groupe, il s'agit de retrouver "le chemin de la rentabilité " en réduisant les coûts d'un milliard d'euros. Les activités doivent être recentrées sur les sites de Villarceaux (Essonne) et de Lannion (Côtes d'Armor).
Rennes et Toulouse sacrifiés
Au coeur de cette annonce, deux sites vont tout simplement fermer. À Rennes, les 110 salariés du site d'ingénierie s'inquiètent des débouchés qu'ils pourraient trouver, même si la possibilité d'un redéploiement vers Lannion est mise en avant par Alcatel-Lucent. Le coup est dur pour des employés qui ont pour une partie déjà vécu la fermeture du site de Cesson, dans la banlieue rennaise, il y a six ans.
Le groupe Alcatel-Lucent prévoit également la cession de trois autres sites d'ici à la fin 2015 : Eu (Seine-Maritime), Ormes (Loiret) et Orvault (Loire-Atlantique).
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