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240 millions d'euros pour la quatrième licence mobile

Le gouvernement a légèrement revu à la hausse le prix de la 4ème licence de téléphonie mobile, le fixant à 240 millions d'euros. La redevance avait était fixée à 206 millions précédemment.
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La commission des participations et des transferts (CPT), saisie le 4 mai sur ce dossier, "a estimé que le montant de la redevance devait être fixé à 240 millions d'euros", contre 206 millions précédemment, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel.

"L'Etat entend donc poursuivre sur cette base le processus d'appel à candidature pour l'attribution de la quatrième licence mobile", a ajouté M. Chatel, précisant qu'il allait saisir "dans les tout prochains jours" pour consultation, les instances concernées, et notamment l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).

Deux autres blocs équivalents seront également proposés dans un deuxième temps aux opérateurs existants. Orange, SFR et Bouygues Telecom, qui avaient déboursé 619 millions d'euros en 2001 et 2002 pour leurs fréquences 3G, voient d'un très mauvais œil l'arrivée d'un quatrième entrant.

Unique candidat à un premier appel d'offres qui n'avait pas abouti en 2007, Iliad, maison mère du fournisseur d'accès à internet Free, fait à nouveau figure de favori. Son directeur financier, Thomas Reynaud, avait déclaré fin mai qu'il était déterminé à présenter seul sa candidature, malgré des propositions de partenariats. Il s'est dit "prêt à payer" 210 millions d'euros et a promis de "baisser significativement les prix".

Les opérateurs mobiles ont à plusieurs reprises affirmé qu'ils seraient vigilants quant aux conditions financières accordées au nouvel entrant, se réservant la possibilité de saisir la justice s'ils jugeaient celles-ci inéquitables. Le nouvel opérateur, qui mettra des années à construire son réseau, pourra dans un premier temps louer ceux des autres pour commencer son activité, à condition qu'il couvre déjà, seul, 25% de la population.

Caroline Caldier, avec agences

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