Espoirs dans le traitement du sida par greffe de cellules-souches
Ce patient a reçu en 2007 une greffe de cellules-souches prélevées chez un donneur très particulier puisque ce donneur était porteur d'une mutation génétique qui l'empêche de contracter le SIDA, une mutation qui n'existe que chez 1 % de la population blanche.
_ Quatre ans après cette greffe, et malgré l'arrêt de son traitement anti-rétro viral, les médecins n'ont pas trouvé de trace du virus du SIDA chez ce patient.
Mais face à ce résultat, les spécialistes restent très prudents pour plusieurs raisons. D'abord parce que la greffe nécessite auparavant la destruction des défenses immunitaires pour éviter un rejet ce qui, déjà, représente un risque énorme pour un patient très fragile face aux infections. Ensuite parce qu'ils ne veulent pas faire naitre de faux espoirs. Ce traitement ne peut pas être généralisé aux 33 millions de personnes contaminées.
Enfin, les spécialistes estiment que soumettre des malades à des traitements aussi lourds et potentiellement dangereux, c'est prendre un risque énorme alors que les anti-rétro viraux sont aujourd'hui efficaces pour contrôler le virus...
Bruno Rougier
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