Thomas Pesquet : en chemin vers la Terre
Un peu plus de 400 kilomètres au-dessus de nos têtes, un vaisseau Soyouz s’est désarrimé de la Station spatiale internationale. A son bord, Thomas Pesquet et un de ses collègues russes. Ils rentrent sur Terre.
Les dernières photos de famille. Avant les adieux très émouvants aux anciens compagnons de bord de la Station spatiale internationale. Peu après 9h30 ce matin, les portes de ce sas ont été méthodiquement refermées. Thomas Pesquet et son collègue russe Oleg Novitzki sont désormais seuls à bord de leur module Soyouz. Opération retour sur terre minutieusement surveillée depuis la salle de contrôle de la NASA. Il y a quelques secondes, Soyouz vient de se détacher de la station. Sa descente commence. Dans moins de deux heures, la capsule des spationautes va se détacher à 140 kilomètres de la Terre.
Plaqués à leur siège
Ils entreront alors dans l’atmosphère à plus de 27 000 kilomètres par heure. C’est l’étape la plus délicate de leur voyage. Une fois dans l’atmosphère, à dix kilomètres du sol, un imposant parachute se déploie. La décélération est telle que les spationautes sont plaqués à leur siège, avant deux dernières secousses : l’allumage des rétrofusées et le choc de l’atterrissage. Au Kazakhstan, tous les astronautes sont transportés hors de leur module sur des civières. Après des mois de vie en apesanteur, impossible de tenir debout : les muscles ont fondu.
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