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L'astronaute Thomas Pesquet prend les commandes d'un avion humanitaire pour le compte d'une ONG

Le Français dispose d'une formation de pilote de ligne et parraine Aviation sans frontières. L'appareil, qui a décollé du Bourget mercredi, doit acheminer de l'aide sur le continent africain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'astronaute français Thomas Pesquet devant un Cessna Grand Caravan de l'ONG Aviation sans frontière, le 13 avril 2022 à l'aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). (ERIC PIERMONT / AFP)

A peine revenu sur Terre, l'astronaute français Thomas Pesquet est de nouveau dans les airs, aux commandes d'un avion humanitaire qui a décollé vers la Centrafrique, mercredi 13 avril. "Je ne voulais pas seulement donner mon image, ou passer des messages de soutien, mais faire quelque chose de plus", a déclaré le spationaute de l'Agence spatiale européenne lors d'une conférence de presse organisée avant le décollage par l'ONG Aviation sans frontières.

Thomas Pesquet, rentré de sa deuxième mission à bord de la Station spatiale internationale en novembre, met à profit sa formation de pilote de ligne pour cette association, dont il est parrain. Aviation sans frontières livre des vivres et des médicaments et effectue des évacuations sanitaires pour 120 ONG et organisations internationales. "L'avion permet de s'affranchir des pistes de brousse défoncées et des 'coupeurs de routes'", des bandits qui agressent les automobilistes en Afrique, indique Jean-Yves Grosse, responsable des opérations aériennes pour Aviation Sans frontières.

"C'est sur le terrain que je me sens utile"

L'avion que l'astronaute pilote, un Cessna Grand Caravan flambant neuf, a été convoyé en février depuis le Kansas, aux Etats-Unis. Le Français fait partie des pilotes chargés de l'amener à bon port, même si l'ONG n'a pas précisé s'il irait au bout du trajet. Son itinéraire exact n'a pas non plus été dévoilé, pour des raisons de sécurité. Pour remplacer son deuxième appareil vieillissant, l'ONG a encore besoin de 1,5 million d'euros, qu'elle cherche à réunir grâce à ses partenaires et des dons.

Il manque encore quelques heures de vol à Thomas Pesquet pour être pleinement qualifié sur l'appareil et pouvoir mener des missions à Bangui, en République centrafricaine, ou à Bounia, en République démocratique du Congo, les deux pays où Aviation sans frontières déploie ses avions. "J'adorerais aller sur le terrain, parce que c'est vraiment là où je me sens utile", a-t-il confié peu avant son départ.

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