A Toulouse, la Cité de l'espace fête ses 20 ans

Difficile de rater la Cité de l'espace quand on circule sur le périphérique de Toulouse. La maquette grandeur nature de la fusée Ariane 5 domine le paysage, et une station Mir et un vaisseau Soyouz complètent le tableau. 

Un outil de pédagogie

Mais c'est avec ses nombreuses expositions temporaires et pédagogiques que le parc scientifique ouvert au public en 1997 s'est forgé une réputation. "La Cité de l'espace colle à l'actualité, raconte Sylvestre Maurice, docteur en astrophysique et astronome à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP). Un atterrissage, un survol de Jupiter ou de Pluton... la Cité est devenue avec le temps un partenaire privilégié. Comme avec l'exposition temporaire sur Curiosity, ou celle sur Rosetta. Et en ce moment, avec Thomas Pesquet dans l'espace, celle sur la vie des astronautes." 

Finalement, nos expériences sont payées par le contribuable. Il faut qu'on communique pour rendre compte de ce qu'on a fait.

Sylvestre Maurice, docteur en astrophysique

à franceinfo

Ces expositions attirent les visiteurs et cela se ressent nettement sur les chiffres de la fréquentation. En 2016, le parc a enregistré 322 800 entrées, contre 270 000 en 2011. La direction s'affiche optimiste pour 2017. "Nous allons recevoir en octobre le 30e Congrès mondial des Astronautes, explique Jean-Baptiste Desbois, le directeur de la Cité de l'espace. Un évènement exceptionnel avec plus d'une centaine d'astronautes présents".

Avec un autofinancement de près de 70%, la Cité de l'espace se porte bien. Même si la communauté urbaine du Grand Toulouse aimerait un coup de pouce de la région Occitanie et du département de Haute-Garonne.