La sonde Messenger s'écrase à la surface de Mercure
A court de carburant, elle a chuté près du pôle Nord de Mercure à une vitesse supérieure à 14 000 km/h, et a dû creuser un cratère de 16 mètres de large sur la planète la plus proche du Soleil.
La sonde Messenger de la Nasa a conclu, jeudi 30 avril, quatre années d'études de Mercure en s'écrasant à la surface de cette planète, ont rapporté des scientifiques.
Messenger, qui était à court de carburant, a chuté près du pôle Nord de Mercure à une vitesse supérieure à 14 000 km/h, et a dû creuser un cratère de 16 mètres de large sur la planète la plus proche du Soleil. Ses dernières heures ont été commentées sur le compte Twitter de la sonde.
Well I guess it is time to say goodbye to all my friends, family, support team. I will be making my final impact very soon.
— MESSENGER (@MESSENGER2011) 30 Avril 2015
Messenger, qui a effectué 4 104 rotations en orbite autour de Mercure, a réalisé les premières études rapprochées de Mercure depuis la sonde Mariner 10 de la Nasa, qui avait survolé la planète à trois reprises au milieu des années 1970. Messenger était arrivé dans la banlieue de Mercure en 2011 après un voyage de six ans.
Température moyenne de 167°C
Durant ses quatre années en orbite, la sonde a détecté du potassium, du soufre et d'autres composés volatils à la surface, ce qui a surpris la communauté scientifique car de tels éléments auraient dû s'évaporer compte tenu de la température élevée de la planète. La température moyenne de surface de Mercure est de 167°C et, en pleine journée, elle peut monter jusqu'à 427°C.
MESSENGER by the numbers. pic.twitter.com/7BsMMs0z6v
— MESSENGER (@MESSENGER2011) 30 Avril 2015
Messenger a également confirmé l'existence de glaces et d'autres matériaux au fond des cratères, que les rayons solaires n'atteignent jamais. Durant ses derniers jours, Messenger a tenté d'observer directement le fond de certains cratères.
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