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La chute de la station spatiale Tiangong-1 est prévue ce week-end (mais on ne sait pas encore vraiment où elle va tomber)

Selon l'Agence spatiale européenne, la station doit pénétrer dans l'atmosphère entre les 43es parallèles nord et sud.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Image de la station spatiale Tiangong-1 diffusée par la télévision d'Etat chinoise, le 12 septembre 2017. (JIA QING / IMAGINECHINA / AFP)

Sortez couverts ! Le laboratoire expérimental Tiangong-1, mis en orbite en 2011 et dont la Chine a visiblement perdu le contrôle, s'approche de la Terre. Selon les dernières estimations (en anglais) de l'Agence spatiale européenne (ESA), mardi 27 mars, son arrivée sur Terre devrait avoir lieu entre samedi matin et lundi à l'aube.

Selon l'ESA, la station spatiale de 10,4 mètres de long doit pénétrer dans l'atmosphère entre les 43es parallèles nord et sud. Plusieurs zones françaises sont donc potentiellement concernées, comme Perpignan, la Corse ou plusieurs territoires d'outre-mer.

 

Aucune raison d'avoir peur

Hélas, "à aucun moment l'ESA ne pourra prévoir d'heure ou de lieu d'arrivée" de Tiangong-1, écrit l'agence sur son site internet. "Étant donné la nature incontrôlée de son retour sur Terre, la zone au-dessus de laquelle des fragments de l'appareil pourraient tomber s'étend sur un ellipsoïde de plusieurs milliers de kilomètres de long sur plusieurs dizaines de kilomètres de large", précise-t-elle.

L'ESA rappelle toutefois que "si une large zone pourrait être affectée, il est important de noter qu'une vaste partie de la Terre est couverte d'eau ou inhabitée. Par conséquent, la probabilité qu'une personne soit touchée par un débris de Tiangong-1 est 10 millions de fois plus faible que d'être frappé par la foudre".

Dernière raison d'être rassuré : le seul cas connu d'une personne frappée par un débris remonte à 1997, dans l'Oklahoma (États-Unis). Une femme avait été touchée par un fragment métallique sur l'épaule gauche. Mais "le débris était si léger qu'il l'a vraiment frappée comme une plume, ou une feuille flottant sur un arbre", avait alors commenté Nicholas Johnson, spécialiste des débris spatiaux à la Nasa, cité par ABC News (en anglais)

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