Cet article date de plus de treize ans.

Concombres contaminés : les trois Français infectés sont hors de danger

Pour les épidémiologistes, le scénario est trois fois le même. Les cas suspects de contamination à la bactérie E.coli repérés en France ont tous au préalable transité par l'Allemagne. Et c'est bien là-bas qu'ils auraient été infectés par de présumés concombres andalous. _ Les autorités restent prudentes, mais affirment que les cas français sont tous sortis d'affaire, même s'ils demeurent pour certains en observation à l'hôpital.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

On sait désormais où résident les trois malades français, supposés contaminés par la bactérie E-coli repérée en Allemagne. L'une habite à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, une autre à Toulouse, une dernière à Bastia, a confirmé ce soir Xavier Bertrand, le ministre de la santé.
_ Des précisions pour démontrer une bonne fois pour toutes que les trois malades français n'avaient aucun rapport direct, avec le lot de concombres, provenant d'Espagne, saisi dans le Finistère. D'ailleurs, le ministre a affirmé ce soir que les producteurs espagnols niaient que la contamination ait pu provenir de leurs légumes et que les autorités allemandes n'étaient pas sûres à 100% que la bactérie vienne réellement d'Espagne.

Il s'agit pour le ministre de prévenir tout affolement. Et de démontrer que la France sans céder à la panique est "en veille". De fait, l'Institut national de veille sanitaire affirme également que les cas français ne sont pas inquiétants. Mais recommande aux médecins de signaler tous les cas de diarrhée sanglante ou SHU (manifestations principales de cette contamination) survenus depuis le 20 avril, notamment chez les patients revenant d'Allemagne.

Outre-Rhin, le bilan de cette mystérieuse contamination s'élève désormais à 10 morts. Mais 467 personnes auraient été touchées dans la seule ville d'Hambourg. La population est priée là-bas d'éviter d'ingérer des concombres mais aussi des tomates ou des laitues. Certains de ces produits ont même été directement retirés des étals. On dénombre aussi 36 cas dans le reste de l'Europe, en Suède, au Danemark, en Grande-Bretagne, en Autriche, en Suisse et aux Pays-Bas.
_ En France, les maraîchers tentent de rassurer les clients et jouent provisoirement, du moins, la carte de la production locale...

Cécile Quéguiner, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.