Auto-greffe d’ovaire : une première médicale en France
Cela se passe à Besançon, où une jeune femme de 23 ans vient de donner naissance à une petite fille, alors qu'elle était devenue stérile suite à une chimiothérapie intensive pour guérir une grave maladie de sang.
Une prouesse rendue possible par une auto-greffe d'ovaire. Concrètement, on avait retiré un ovaire à la future maman, avant qu'elle ne subisse la chimiothérapie. Prélevé et congelé en 2005, il a été réimplanté en 2008. Six mois après, Rachel était enceinte.
La technique de l'auto-greffe de tissu ovarien est donc un espoir pour de nombreuses femmes, qui pourront ainsi préserver leur fertilité. Un procédé déjà utilisé à plusieurs reprises "puisqu’il y a déjà eu sept naissances" dans le monde, explique le docteur Pascal Piver, du CHU de Limoges, qui a réalisé cette première opération en France.
Le prélèvement d’ovaire (800 déjà réalisés en France) concerne des " patientes qui ont des maladies graves, qui ont des traitements toxiques pour le corps, mais qui les guérissent", poursuit le chirurgien. Des patientes qui peuvent donc à nouveau nourrir l’espoir de devenir maman.
Cécile Mimaut.
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