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Vidéo Alzheimer : faut-il arrêter de consommer des somnifères ?

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La consommation de somnifères implique-t-elle un risque de développer Alzheimer ? (J.BLANC-LAPIERRE, R.MATHE / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Une étude, publiée mercredi 10 septembre, fait le lien entre la consommation de somnifères ou d'antidépresseurs et le développement de la maladie d'Alzheimer.

L'utilisation à long terme de certains somnifères ou médicaments contre l'anxiété pourrait augmenter le risque de développer la maladie d'Alzheimer, selon une étude franco-canadienne publiée mercredi 10 septembre.

C'est la famille des benzodiazépines, des composés chimiques prescrits contre l'insomnie ou l'anxiété, qui est dans le viseur de l'étude. Ses auteurs, parmi lesquels figurent des chercheurs de l'Inserm et de l'université de Montréal, soulignent que leurs résultats "renforcent la suspicion d'un lien direct possible" entre la prise de benzodiazépines et la maladie d'Alzheimer, même si ce lien doit encore être confirmé.

11,5 millions de Français ont pris des tranquillisants

Selon l'Agence nationale de sécurité des médicaments, 131 millions de boîtes de benzodiazépines ont été vendues en France en 2012 et 11,5 millions de personnes en ont consommé au moins une fois.

"Il ne faut pas penser que si on prend ses médicaments pour quelques jours ou quelques semaines, il puisse y avoir des dégâts au cerveau qui pourraient favoriser une maladie d'Alzheimer", explique Brigitte-Fanny Cohen, chroniqueuse santé à France 2. Et la journaliste d'ajouter : "Le problème, c'est la prise au long cours de ces médicaments." De son côté, la Haute autorité de santé conseille de ne pas dépasser des prescriptions de 28 jours.

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