Victime d'une infection après une IVG, elle est amputée des quatre membres
Après un avortement réalisé à l'été 2011, Priscilla a été victime d'une infection, rapporte "Sud Ouest". Elle reproche au CHU de Bordeaux (Gironde) de ne pas lui avoir prescrit des antibiotiques assez tôt.
Victime d'une infection après une IVG, elle reproche à l'équipe soignante de ne pas lui avoir prescrit des antibiotiques assez tôt. Priscilla, une commerçante alors âgée de 36 ans, a dû être amputée des deux pieds, de l'avant-bras droit et de la main gauche après son avortement à la maternité du CHU de Bordeaux (Gironde), rapporte Sud Ouest, vendredi 24 octobre.
A l'été 2011, la trentenaire était tombée enceinte peu après la naissance de son troisième enfant et avait décidé de se faire avorter. Au lendemain de l'intervention, un samedi, Priscilla est revenue à la maternité, victime d'une forte fièvre et de douleurs, où des prélèvements ont été réalisés. Elle avait été renvoyée chez elle et son état avait ensuite empiré, explique Sud Ouest.
Une information judiciaire en cours
Les symptômes de la septicémie sont finalement diagnostiqués le dimanche matin par le médecin de garde. Les premiers antibiotiques sont administrés en fin d'après-midi à Priscilla, dont l'état n'avait pas été jugé préoccupant, selon le quotidien régional. Trop tard, d'après elle, pour prévenir l'infection.
La direction du CHU se refuse à commenter l'affaire : une information judiciaire et des expertises sont toujours en cours.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.