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Un rapport remis le 2 février au gouvernement suggère de former des praticiens à de nouveaux métiers de santé

But, selon les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur: "Ces nouveaux personnels médicaux à responsabilité définie devraient pouvoir intervenir en relais du médecin, en étant dotés d'un pouvoir de prescription"Ils seraient formés au niveau master (bac+5), entre le niveau des paramédicaux (bac+3) et celui des médicaux (bac+9 ans).
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des médecins à Hôpital Beaujon (Clichy) (AFP/Martin Bureau)

But, selon les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur: "Ces nouveaux personnels médicaux à responsabilité définie devraient pouvoir intervenir en relais du médecin, en étant dotés d'un pouvoir de prescription"

Ils seraient formés au niveau master (bac+5), entre le niveau des paramédicaux (bac+3) et celui des médicaux (bac+9 ans).

Les ministères posent notamment la question de savoir si ces "nouveaux professionnels" pourraient "permettre de recentrer les médecins sur leur coeur de métier" et rappellent que la loi Hôpital Patients Santé Territoires, dite loi Bachelot, de juillet 2009, "pose désormais le principe de la coopération entre professionnels de santé, principe qui permet de déléguer entre eux des actes".

Compte tenu du manque de médecins en milieu rural et dans certains quartiers urbains, le gouvernement soutient la création de maisons de santé pluridisciplinaires et la coopération plus étroite entre personnels médicaux et paramédicaux.

Le rapport, rédigé par le député de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart (parti radical), le président de l'université Aix-Marseille II Yvon Berland et la directrice des soins Danielle Cadet, "propose des réponses pragmatiques", précise le communiqué gouvernemental.

Les infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat ont déjà une formation de niveau master reconnue. D'autres catégories aspirent à cette reconnaissance comme les infirmières puéricultrices ou de bloc opératoires qui ont un niveau bac+4 voire bac+5.

L'Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes a souhaité que la sortie du rapport soit "l'occasion de réexaminer la fonction d'infirmière puéricultrice dans sa globalité" et demandé pour cette catégorie professionnelle "un droit de décision thérapeutique dans un champ de compétence à définir (...) et un droit de prescription limité".

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