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Un nombre inhabituel de réactions allergiques "graves" au vaccin contre le virus H1N1 ont été enregistrées au Canada

Un lot du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a été rappelé, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé."Les autorités canadiennes mènent les recherches" nécessaires pour établir les causes de ces allergies, a déclaré un porte-parole de l'OMS, Thomas Abraham, sans préciser le nombre exact de cas graves détectés.
Article rédigé par France2.fr
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archives (AFP - Alix Guigon)

Un lot du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a été rappelé, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé.

"Les autorités canadiennes mènent les recherches" nécessaires pour établir les causes de ces allergies, a déclaré un porte-parole de l'OMS, Thomas Abraham, sans préciser le nombre exact de cas graves détectés.

Il a assuré que l'OMS ne recommandait pas dans l'état actuel une attention particulière aux vaccins et ne changeait pas ses recommandations les concernant. "Nous devons d'abord comprendre ce qui s'est passé au Canada", a insisté le porte-parole.

Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline a indiqué mardi qu'il "continuait à enquêter" sur les raisons pour lesquelles un lot de son vaccin contre la grippe H1N1 paraît avoir déclenché ces réactions allergiques violentes au Canada, pays très touché par la grippe A.

Une porte-parole du groupe a indiqué que le lot concerné n'a pas été à proprement parler "rappelé". Le laboratoire a demandé aux autorités médicales d'en suspendre l'administration à la population. Ce lot comprenait 172.000 doses du vaccin, à comparer aux 7,5 millions de doses que GSK a déjà expédiées dans ce pays, sous le nom d'Arepanrix.

Il semble avoir entraîné un pourcentage "un peu plus élevé" que les 1/100.000 réactions fortes admises pour de tels produits, comme un choc anaphylactique, une réaction allergique portant sur le coeur ou les poumons, et qui peut être fatale dans certains cas.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué mardi à Genève que malgré cet incident, l'OMS ne changeait pas ses recommandations concernant les vaccinations à grande échelle. Celles-ci restent selon l'organisation le moyen le plus efficace pour lutter contre un virus jugé "vicieux", explique l'OMS. "Nous devons d'abord comprendre ce qui s'est passé au Canada", a insisté le
porte-parole de l'organisation.

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