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Traitement anti-vieillissement : premiers tests prometteurs sur l'homme

Des essais cliniques d'un traitement anti-vieillissement ont été conduits sur l'homme en Australie, avec des "résultats prometteurs". Il s'agirait non pas de vie éternelle, mais d'améliorer les dernières années d'existence.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des gènes qui éviteraient au corps de vieillir © Maxppp)

La fontaine de jouvence est un mythe très ancien que l'on trouve dans différentes mythologies. Aujourd'hui, cette fontaine rejaillit sous forme d'un traitement dont des essais très préliminiares sur l'homme viennent de débuter. Les chercheurs australiens qui sont à l'origine de cette recherche ont déjà obtenu des résultats sur des souris.

Tout est parti d'une découverte : celle des gènes qui évitent au corps de vieillir trop vite. Le généticien David Sinclair, professeur à Harvard et à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie), a inoculé à des souris âgées de deux ans des gènes particuliers. Quelques jours plus tard, ces souris de deux ans avaient des muscles ressemblant à ceux d'une souris de 6 mois.

Améliorer les dernières années de vie

De là à croire à la possibilité d'inverser notre vieillissement il n'y a qu'un pas que les chercheurs se gardent d'ailleurs bien de franchir. Ils ne visent pas la jeunesse éternelle mais pensent réussir à ce que les hommes vivent le plus longtemps possible dans de bonnes conditions.

"Les gens s'imaginent que la recherche contre le vieillissement se concentrent sur les moyens d'atteindre les 200 ans, mais le but recherché est avant tout de permettre aux personnes de vivre le plus longtemps possible dans de bonnes conditions", avait spécifié David Sinclair dans le Guardian.

L'idée n'est pas "la jeunesse éternelle, mais d'améliorer les conditions de vie dans les dernières années d'existence" Jean-Claude Weill est professeur d'immunologie à la faculté Réné Descartes, il répond à Ersin Leibowitch

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