Maxime Villalongue a été victime de deux chocs violents en un seul match de rugby. "J'ai pris un second choc, un coup de genou derrière la tête. Le temps que l'hémorragie se propage à l'intérieur du cerveau, ça a dû mettre une demi-heure. Et c'est au bout d'une demi-heure, quand le sang avait pris toute la place à l'intérieur du cerveau, que là j'ai commencé à me sentir mal, à ne plus pouvoir parler, à avoir des vomissements et à ne plus pouvoir bouger", témoigne le rugbyman.1 820 suspicions de commotions en 2016Plusieurs mois après son accident, la diction de Maxime Villalongue est toujours hésitante. "J'aurais surement des séquelles. Comme le cerveau est complexe, on ne peut pas savoir combien je vais avoir de séquelles, si je vais récupérer à 60%, à 80%, à 90%. On ne sait pas. Comme c'est une blessure invisible, on a tendance à ne pas en parler", ajoute-t-il. En 2016, la Fédération française de rugby a recensé 1 820 suspicions de commotions dans le rugby amateur.