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Vidéo "On répond aux besoins de 80 % des hommes" : sa marque de préservatifs propose soixante tailles différentes

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Avec sa marque "myOne", Davin Wedel veut encourager l'usage du préservatif.
VIDEO. "On répond aux besoins de 80 % des hommes" : sa marque de préservatifs propose soixante tailles différentes Avec sa marque "myOne", Davin Wedel veut encourager l'usage du préservatif. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Avec sa marque "myOne", Davin Wedel veut encourager l'usage du préservatif.

"C'est inconfortable de porter quelque chose qui ne vous va pas. C’est vrai pour les chaussures, c'est vrai pour les chemises et c'est la même chose avec les préservatifs." De ce constat, effectué par Davin Wedel, est née l'idée de fabriquer plusieurs tailles de préservatifs. Son entreprise, Global Protection Corp, fabrique donc soixante préservatifs à la longueur et à la circonférence différentes. L'objectif : encourager les rapports sexuels protégés.

Répondre à différents besoins

"En moyenne, la taille d’un pénis avoisine les 14 cm et celle d’un préservatif est de 19 cm", explique Davin Wedel. "Donc si vous avez 5 cm de latex en plus, cela peut causer un effet élastique à la base du préservatif." Mais "myOne" offre également une solution aux hommes pour qui les préservatifs sont généralement trop larges. "La taille standard d'un préservatif est totalement inadaptée. On sent que ça va glisser pendant l'acte. Il n'y a pas de prise du tout, ce qui est un réel souci pour de nombreux hommes." Parmi les soixante tailles proposées, la marque offre un large panel de circonférences. Enfin, elle répond également aux besoins des hommes dont le pénis est trop long.

Une volonté de changer les choses

"La mission de notre entreprise est de faire du préservatif un produit aussi répandu que le dentifrice", explique Davin Wedel. C'est lorsqu'il était en deuxième année à l'université qu'il a été encouragé à promouvoir l'utilisation du préservatif. À l'époque, "un étudiant sur cent était séropositif", raconte-t-il. Problème : "personne ne parlait des préservatifs. C'était un sujet tabou, qu’on n'abordait jamais. C'était sale. J’ai voulu changer tout ça et c'est devenu une passion." Encore aujourd'hui, une récente étude a démontré que 57 % des étudiants et 42 % des lycéens français avaient des relations sexuelles non protégées. Un problème lié aux préservatifs ? Davin Wedel l'assure, les ventes de ses préservatifs - toutes tailles confondues - cartonnent et "montrent bien que les hommes cherchent une solution car ils n'ont pas de préservatifs qui leur conviennent."

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