Désormais en cas d'arrêt cardiaque, les régulateurs du SAMU préviennent les secours, mais aussi des volontaires. En moins de 15 secondes, les passants les plus proches de la victime reçoivent un message via un système de géolocalisation. Ceux qui interviendront sont choisis par un algorithme pour relayer la personne qui a donné l'alerte. Ces volontaires sont sur place dès les premières minutes après l'arrêt cardiaque.Bientôt disponible dans une vingtaine de SAMUFormé aux gestes ou pas, chacun est capable d'intervenir, rappelle le professeur Pierre Carli, médecin-chef du SAMU de Paris. "On ne peut pas faire de mauvais gestes. Quand quelqu'un devant vous est en train de mourir et que vous ne faites rien, c'est ce qui peut arriver de pire. Il faut intervenir, il n'y a pas de danger à intervenir", assure le médecin. Trois ans de recherches et un test grandeur nature ont été nécessaires. 6 000 volontaires se sont déjà inscrits. À terme, l'application devrait être déployée dans une vingtaine de SAMU en France.